UNE PAGE WEB SIMPLE Les Chanteurs Amdaloux Tlemceniens de Rennomer

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Tlemcen
Tlemcen ( en berbere "sources poches d'eau")
Tlem signifie plusieurs tandis que cen veut dire source ,une heureuse conjonction de l'eau, de l'homme et du paysage.C'est dans un site admirable, au milieu d'un Ècrin de verdure et par plus de 800 m d'altitude,se dresse la ville de tlemcen.la ville est situÈe au cúur d'une rÈgion de vignes et de culture d'oliviers et reputee pour ses cuirs, ses tapisseries , son industrie textile. Les influences culturelles berberes ,arabes et franÁaises ý l'epoque coloniale en ont fait un lieu du tourisme.

Monographie de la ville de Tlemcen
´ C'est la cite des beaux cavaliers, de l'air et de l'eau. ª
Situee au carrefour des routes qui menaient du Maroc ý l'Algerie et de la Mediterranee au Sahara. Tlemcen eut un role commercial considerable. En 1248, elle forma un royaume berbere, indÈpendant de l'empire marocain des Almohades et devint la capitale du royaume abdelwadide qui s'Ètendit au XIVe siecle ý la plus grande partie de l'Algerie actuelle. Tlemcen qui,au XIIe siËcle etait un centre religieux, devint alors un foyer de culture islamique. Au XVIe siecle, elle passa sous la souverainete du gouverneur espagnol d'Oran puis, sous la domination d'Arudj Barberousse et enfin des Turcs en 1553.

Cette mystique capitale de l'Ouest oranais a longtemps ete consideree comme la ´ Jerusalem du Maghreb ª parce que les Musulmans et les Israelites y ont garde leurs lieux saints.
La mosquee de Sidi Boumeddiene qui a ete construite au XIVe siecle par un sultan de Fes, le " sultan noir ", de pur style hispano-mauresque, comme a Fes ou a Grenade. Le minaret est orne de briques et de ceramiques polychromes.Sidi Boumeddiene s'appelait en realite Chaib Ibn Hussein El Andalousi, car il etait ne a SÈville, Ibn Chaib enseigna successivement a Bagdad, Seville, Cordoue et, enfin a Bougie, il Ètait d'une intelligence hors du commun.
Les Tlemceniens lui firent des obseques imposantes et l'ensevelirent a l'endroit meme dont il avait dit :
´ Quel lieu propice au sommeil ª.

Si la presence arabe, porteuse de la foi islamique et de la civilisation orientale aux populations berberes autochtones, ne remonte qu'au VIIIe siecle, l'origine des communautes juives en Afrique du Nord a ete constate plus de dix siecles avant Jesus-Christ, et leurs colonies etaient deja nombreuses sous l'occupation romaine, d'abord sur le littoral puis dans l'intÈrieur du pays.
Longtemps, les juifs n'eurent pas le droit de resider ý l'intÈrieur des murs de la Cite. C'est seulement en 1393, gr’ce aux mÈrites du rabbin Ephraim Enkaoua, qu'ils furent autorises ý franchir les remparts. Ils y vecurent en vase clos, dans le mellah (ghetto) jusqu'ý l'arrivee des FranÁais, mais ils sont toujours restes attaches ý la langue arabe.

De toutes villes de l'Ouest oranais, Tlemcen est celle qui fut la moins penetree par l'immigration espagnole. La limite de cet exode ibÈrique du milieu du XIXe siecle semble avoir ÈtÈ la region de El-Malah (Rio salado), Sidi-Bel-Abbes et Beni-Saf.
Djema el Kebir, la Grande MosquÈe, batie au XIIe siËcle, extraordinairement dÈpouillee, moderne de lignes.
Cependant, l'influence andalouse, a Tlemcen, remonte au XVe siecle, lorsque la reconquete dirigee et achevee par les rois catholiques fit refluer sur l'Afrique du Nord les Moros qui sont a l'origine de ces communautÈs andalouses que l'on retrouve de Fes a Bizerte et qui ont gardÈ, avec les clÈs de leurs maisons abandonnÈes a Grenade ou ý Malaga, leur folklore musical et poetique.

Il y a aussi, sur la route du Maroc, les ruines imposantes de Mansoura la Victorieuse, cette mÈtropole provisoire de brique rouge qu'Abou Yacoub, dit El -Mansour (le victorieux), construisit ý portÈe de fleche de la capitale qu'il voulait conquerir et qui devint, apres la prise de Tlemcen par le sultan marocain Abou Hassen, le siege du gouvernement merinide pour le Maghreb central.
A l'hiver tres froid, neigeux en raison de l'altitude (plus de 800 m) mais ensoleille succedait un printemps prÈcoce qui faisait eclore, des le mois de fÈvrier, les fleurs de cerisiers et des pchers. C'est ensuite la cÈlËbre fÍte des cerises qui amenait ý Tlemcen des dizaines de milliers de visiteurs.